lundi 19 novembre 2012

 
 
 
ce week-end, j'ai vu rengaine et après mai.
 
le premier est une fable, un roméo et juliette version 2012, filmé entièrement caméra à l'épaule. un effet recherché qui pour moi dessert parfois l'histoire tant c'est gênant d'être brinquebalé comme ça. le fond reste terrible et j'en suis ressortie émue. et puis, je voulais voir, et du coup soutenir, un film porté par un jeune réalisateur pugnace, qui a mis 9 ans à trouver des financements pour finalement autoproduire son film. c'est quand même vachement beau de croire à ses projets.
 
paris, aujourd'hui. dorcy, jeune noir chrétien veut épouser sabrina, une jeune maghrébine. cela serait si simple si sabrina n'avait pas quarante frères et si ce mariage plein d'insouciance ne venait cristalliser un tabou encore bien ancré dans les mentalités de ces deux communautés : pas de mariage entre noirs et arabes. slimane le grand frère, gardien des traditions, va s'opposer par tous les moyens à cette union...
 
après mai m'a transportée pendant deux heures. c'est un film long mais que je n'ai vu passé !
j'ai adoré cette retranscription exacte de 1971, de cette époque incroyable, adoré le portrait de ces jeunes qui se cherchent après le tumulte de 68.
 
région parisienne, début des années 1970. jeune lycéen, gilles est pris dans l’effervescence politique et créatrice de son temps. comme ses camarades, il est tiraillé entre un engagement radical et des aspirations plus personnelles. de rencontres amoureuses en découvertes artistiques, qui les conduiront en italie, puis jusqu’à londres, gilles et ses amis vont devoir faire des choix décisifs pour trouver leur place dans une époque tumultueuse.

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